Un magasin japonais retire un déguisement de nazi de ses rayons Une chaîne de commerces bon marché, très populaire au Japon, a retiré mardi de ses rayons un uniforme nazi frappé de la croix gammée. Une association juive américaine s’était plaint auprès de la société.
La chaîne Don Quijote a déclaré avoir reçu dans la matinée un fax du Centre Simon Wiesenthal, dont le siège est à Los Angeles, exigeant le retrait de ce produit. «Nous avons immédiatement pris des dispositions pour le retirer des quatre magasins au Japon où il était en vente», a dit la porte-parole du groupe, Emiko Onoue.
Le costume, vendu à moins de 5000 yens (59 francs), incluait une veste noire, un brassard frappé de la croix gammée et des guêtres noires. Il est produit par un fabricant d’articles de fête dont le siège est à Tokyo.
«Il n’y en avait qu’un nombre très limité», a précisé Mme Onoue. «Nous sommes très pointilleux sur notre responsabilité et avons pris cette affaire très au sérieux car elle a révélé une faille dans notre système de vérification de nos produits.»
Don Quijote a l’intention d’adresser une lettre «d’excuses» au Centre Simon Wiesenthal, a-t-elle ajouté. Le groupe possède 216 magasins au Japon et quatre dans l’Etat américain d’Hawaï.
Un magasin japonais très populaire a retiré de ses rayons un déguisement de nazi suite à une plainte d'une association américaine.
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Une chaîne de commerces bon marché, très populaire au Japon, a retiré mardi de ses rayons un uniforme nazi frappé de la croix gammée. Une association juive américaine s’était plaint auprès de la société.
La chaîne Don Quijote a déclaré avoir reçu dans la matinée un fax du Centre Simon Wiesenthal, dont le siège est à Los Angeles, exigeant le retrait de ce produit. «Nous avons immédiatement pris des dispositions pour le retirer des quatre magasins au Japon où il était en vente», a dit la porte-parole du groupe, Emiko Onoue.
Le costume, vendu à moins de 5000 yens (59 francs), incluait une veste noire, un brassard frappé de la croix gammée et des guêtres noires. Il est produit par un fabricant d’articles de fête dont le siège est à Tokyo.
«Il n’y en avait qu’un nombre très limité», a précisé Mme Onoue. «Nous sommes très pointilleux sur notre responsabilité et avons pris cette affaire très au sérieux car elle a révélé une faille dans notre système de vérification de nos produits.»
Don Quijote a l’intention d’adresser une lettre «d’excuses» au Centre Simon Wiesenthal, a-t-elle ajouté. Le groupe possède 216 magasins au Japon et quatre dans l’Etat américain d’Hawaï.
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[i]Un magasin japonais très populaire a retiré de ses rayons un déguisement de nazi suite à une plainte d'une association américaine.[/i]
